Cette propriété tient sa dénomination populaire d'une ancêtre qui se prénommait «Kunigunde».
Un petit cours d'eau qu'on appelait «Giessel» ou «Gänsbachel» passait devant cette
ferme. Mais aujourd'hui les trois petits ponts en bois et la rivière n'existent plus.
ANDRES Martin et son frère Ferdinand qui entra dans les ordres et devint Frère Pascal.
ANDRES Martin (père), sa femme Julia née FISCHER et six de leurs douze enfants.
Nom de ferme : Awerbür
Adresse : Ile du Moulin
Propriétaire : OBRECHT Cyril
Cette ferme se trouvait sur une île entourée par le Muhlwasser et !e Giessel.
Vers 1950, cette maison a été surmontée d'un étage. Auparavant, elle avait l'allure
d'une maison typique de pêcheur.
OBRECHT Albert élevait des verrats (Awer en alsacien) pendant des années.
En face de cette ferme se trouve le moulin (Niedermuhle) qui était activé par le
Muhlwasser, mais depuis ces eaux ont été comblées. La ferme est actuellement exploitée
par OBRECHT Cyril.
La Niedermühle datant du XIIIème siècle.
BRUHLY
BLEICH
Nom de ferme : Herr Maire vom Brühly
Adresse : 4 rue du Brühly
Propriétaire : STAHN Christian
Devant la maison : un commis, SPIEGEL Raymond, FENDER Jean, BADER Jean-Paul, BADER
Cécile, FENDER Marguerite, BADER Annette.
Cette maison a été construite par BADER Jean-Baptiste au début du siècle. Ce fut
la première ferme du quartier du Brühly. BADER Paul qu'on surnommait le «Maire du
Brühly» ( de part sa ressemblance physique au maire d'Erstein Jean-Philippe BAPST
) et son fils Jean-Paul menèrent l'exploitation agricole et s'occupaient du voiturage.
Ils vidaient les fosses septiques, transportaient les ordures ménagères et en hiver
livraient du bois aux particuliers.
Après l'apparition des véhicules à moteur, les travaux des voituriers se firent de
plus en plus rares et Jean-Paul décida d'abandonner le métier en 1968.
BADER Paul conduisant un couple de mariés.
HINTER den GARTEN
Nom de ferme : Spehner’s
Adresse : 5 rue du printemps
Propriétaire : BOHNERT Patrick
Cette ferme était la propriété de la famille SPEHNER.
Ils étaient agriculteurs et voituriers.
Camille SPEHNER mena l'exploitation jusqu'en 1960.
Nom de ferme : Stärnewirt
Adresse : rue Brûlée
Nouvelle adresse : 3 rue de Molsheim
Propriétaire : KUHN Alphonse
Tout le monde est fier de cette belle grume de chêne. On se demande comment ce chariot
ne plie pas sous le poids de ce monstre.
Le cric fixé contre la grume et des chaînes, ont servi au chargement de ce tronc
d'arbre.
Nom de ferme : Rappe’l Natz ou Spenner Natz
Adresse : 1 route du Rhin
Propriétaire : ANDRES Marcel
La ferme et la propriété voisine (de SINN Jean ancien charron) ont été démolies en
1953.
La ferme de la famille KUHN se trouvait dans la rue Brûlée. Elle a été démontée pour
permettre l'agrandissement de l'hôpital. D'après les souvenirs de KUHN Alphonse,
cette maison était autrefois une auberge. On l'appelait «A l'Etoile».
Une traverse en chêne de la grange prouvait l'existence de ce com- merce.
Un bretzel et deux étoiles étaient sculptés dans cette poutre.
Après plusieurs propositions, les «KUHN» ont reçu un terrain dans la rue de Molsheim,
et ont reconstruit une ferme qui est toujours en activité.
Nom de ferme : S’Bleicher’s
Adresse : rue du Gal. Offenstein
Propriétaire : maison démolie
Cette maison a été construite par ANDRES Ignace en 1895 en remplacement d'une autre
devenue trop petite et trop vieille. Le premier nom de ferme existe depuis que ANDRES
Ignace possédait des chevaux d'une race noire (Rappe), et le second parce qu'une
grand-mère s'appelait SPENNER, ce qui donna le «Spenner Natz» (SPENNER Ignace).
Plusieurs générations de cette famille ANDRES étaient voituriers, transporteurs de
grumes et blanchisseurs.
Le 18 juin 1940, à 9 h du matin, les Français ont fait sauter le pont de l'Ill pour
éviter que les Allemands n'entrent dans la ville.
La ferme de ANDRES Ignace subit de lourdes conséquences suite au souffle de l'explosion.
Cette maison qui était habitée par une famille ANDRES, a été démolie en 1994 pour
laisser la place à un immeuble et à un lotissement.
On appelait les habitants de cette ferme S'Bleicher's. Car ces personnes blanchissaient
les toiles de lin sur les prés alentours, tout en exerçant les métiers de pêcheur
et d'agriculteur.
Dans les prés, non loin de la rivière, ils tendaient les toiles grises qui venaient
du tisserand, à 20-30 cm du sol, et les arrosaient à plusieurs reprises jusqu'à ce
qu'elles s'éclaircissent sous l'action du soleil.