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   PERIODE

EVENEMENTS


       

849

Lors de la donation , il est question de la « marche » d' Erstein. L'administration de cette ébauche de commune a dû se trouver à l'époque dans l'actuelle rue Rebmatt.  Au moment de la création du couvent, la propriété royale se divise en propriété du couvent et bien impérial. Ce dernier est à la disposition du comte du pays et sur ce bien est élevé le « palais » royal qui a accueilli, aux Xe et XIe siècles, les rois germaniques et leur suite. Un certain nombre de serfs font partie du couvent dont ils cultivent les terres ou travaillent à son administration.

L'agglomération s'étendait à l'époque dans le centre de la ville actuelle au voisinage du couvent et de l'église paroissiale. Le quartier du « village » était exclu, de même que le quartier nord (der Niedere Flecken). Le fossé de la ville entourait ce centre jusqu'après la Guerre de  1939-1945.

1162

Dans un contrat on mentionne comme témoins : Hesso et son frère Cuno, priores (administrateurs) de Erstheim ; nous ignorons leurs pouvoirs et leurs droits.




Sous les Landgraves  1191-1360



1191

Les «administrateurs» du couvent ayant mal géré les biens,  les relations entre le couvent et le bourg devinrent impossibles. L'empereur Henri VI attribua au Landgrave de Basse-Alsace, Sigisbert de Werd, avec le landgraviat, le bourg d'Erstein. Le fief mouvant de l'Empire à Erstein comprenait le bourg, de nombreux biens dans le ban d'Erstein, qui plus tard furent cités comme faisant partie de la cour domaniale du landgrave et les droits de pêche sur l' ILL d'Erstein jusqu'à Wibolsheim. Pour protéger ces droits, l'ancien «palais » fut transformé et refait. Erstein obtint les privilèges et le titre de ville.

1262

Le Landgrave nomma Erstein oppidum nostrum, notre ville fortifiée, une ville susceptible d'êre dangereuse pour les Strasbourgeois. Soucieux de renforcer encore la défense, il fit amener l'eau de l'Ill depuis la Steinsau par un fossé jusqu'aux pieds des murs de la cité et cette eau repartait par un autre fossé le Schwallgraben dans l'Ill. Trois portes donnaient accès en ville, le Ober-Tor (dans l'actuelle rue du Général-de-Gaulle) le Nieder-Tor (près du restaurant Ostertag) et le Kirschburger-Tor (en direction du Rhin).

1291

Les privilèges de la ville sont confirmés.

1300

Sigismond épouse Adélaïde de Blâmont et réside à Erstein.

1303

28 mars. Il confirme les droits de la ville d'Erstein

1321

Les Habsbourg sont en possession de la ville, mais le beau-frère Ulrich connaît de grosses difficultés financières (à la suite d'une épidémie de peste suivie d'une terrible famine). C'est alors que Walter II de Geroldseck (un château  rès de Lahr, en pays de Bade) chevalier pillard qui avait construit près de Gerstheim une forteresse, la Schwanau, décida de barrer la vallée du Rhin et de soumettre tout le trafic à des droits de péage.

1333

2 avril. Au matin de ce Vendredi saint, les Strasbourgeois, venus la veille, pénètrent dans Erstein par plusieurs brèches dans les murs et y installent une troupe d'occupation.

1333

fin avril. Les Strasbourgeois assiègent la  Schwanau et l'obligent à capituler, après y avoir catapulté des tonneaux remplis d'excréments apportés depuis Strasbourg. La paix revenue, les murs qui entouraient Erstein furent abattus.

1334

20 novembre. Walter de Geroldseck et ses fils font savoir que la ville d'Erstein restera provi- soirement entre les mains des Strasbourgeois. L'ancien engagiste d'Erstein, le prévôt strasbour- geois Claus Zorn, est chargé de l'administration.

1335

septembre. Claus Zorn confirme par lettre et sceau les droits de la ville d'Erstein de 1303. La seule défense de la ville était donc le fossé(encombré par endroits de déblais qui furent enlevé). Quant aux trois portes détruites, elles furent reconstruites.

1360

5 septembre. L'empereur Charles IV ratifie la vente du fief mouvant de l'Empire : titre et dignité d'un Landgrave avec la ville d'Erstein passent à l'évêque de Strasbourg.




Sous l'autorité des évêques de Strasbourg 1360-1472




1375

Les Anglais traversent l'Alsace.

1392

Essai de dévier l'eau de l'Ill dans le Rhin (à la hauteur d'Erstein) pour priver d'eau les

Strasbourgeois.

1415

14 septembre. La mère abbesse Marguerite de Lutzelstein est propriéaire d'Erstein qui, d'ici 1472, va passer de main en main, mise en gage pour revenir finalement au Grand Chapitre.

1444

9 septembre. Arrivée en Alsace des troupes du comte d'Armagnac par la porte de Bourgogne. A Erstein des maisons particulières et les deux églises sont pillées.




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Sous l'autorité du Grand Chapitre de Strasbourg 1472-1790



1472

18 novembre. Les dettes accumulées au cours des années s'élèvent à 11 000 florins, avec 550 florins d'intérêts. C'est Erstein qui jusqu'à l'amortissement de la dette devra payer les intérêts.

1479

29 mars. En confirmant les liberté du bourg d'Erstein, l'évêque Albrecht de Bavière promet de ne plus donner Erstein en gage. Il allait le faire nénmoins, mais il mourut. Depuis 1472, le couvent et la ville sont dans les mêmes mains. Les chanoines faisaient des séjours à Erstein, mais cet endroit était surtout choisi comme villégiature, comme délassement (ils allaient à la chasse, à la pêche...).

1525

Deux pères dominicains, Valentin et Bartholomé originaires tous deux d'Erstein, se font remarquer : ils se sont mariés et demandent le droit de citoyenneté à Sélestat(le Conseil le leur refuse).

1583

Au Chapitre, certains étaient favorables au protestantisme. Les 11 autres chanoines s'unirent et s'installèrent à Erstein, tandis que les premiers prirent possession du «Bruderhof »à Strasbourg.

1584

25 juillet. Les Ersteinois avancent la somme de 4 000 livres à 200 livres d'intérêts annuel au comte palatin Jean de Deux Ponts. En contrepartie, le comte donne en gage les localités de Bergzabern, Huesheim, Lenswiller, Alberswiller et Frankwiller.

1586

17 juillet.  Le Chapitre général qui se tient à Erstein choisit Regnard de Westerburg comme membre du Chapitre et décide que dorénavant les protestants en seront exclus.

1592

2 mai. Décès de l'évêque Jean de Manderscheidt. Les gens du Bruderhof choisissent comme successeur le margrave protestant Jean-Georges de Brandebourg, tandis que les chanoines d'Erstein désignent le cardinal de Lorraine.

Les Strasbourgeois, du côtéde Brandebourg, prirent le château du Kochersberg, la forteresse de Dachstein, le village épiscopal de Geispolsheim et, le 25 juin, ils s'emparèrent du bourg d'Erstein. Ils firent prisonniers le bailli et le prévôt et les emmenèent au Bruderhof (ils furent relâhé après plusieurs semaines). Les «Lorrains »(partisans de l'évêque) reprirent une à une les places occupée et, le 17 juillet, reprirent Erstein (qui sera ensuite en leur mains). XVIIe s. C'est un siècle de furie guerrière. Les archives mentionnent en particulier la mise en séurité des archives et des biens de la commune et les dispositions prises pour la séurité du bourg, l'achat de poudre, de plomb et de mèches. Le bailli d'Erstein, accompagné d'un certain nombre d'hommes armés, assure des rondes dans le ban pour y pour chasser des individus louches ou voleurs. La guerre de Trente Ans se joue localement en trois épisodes : 1621-1622, la guerre de Mansfeld ;  1632-1634 la guerre des Suédois, et enfin la période française.

XVII ème

C'est un siècle de furie guerrière. Les archives mentionnent en particulier la mise en séurité des archives et des biens de la commune et les dispositions prises pour la sécurité du bourg, l'achat de poudre, de plomb et de mèches. Le bailli d'Erstein, accompagné d'un certain nombre d'hommes armés, assure des rondes dans le ban pour y pour chasser des individus louches ou voleurs. La guerre de Trente Ans se joue localement en trois épisodes : 1621-1622, la guerre de Mansfeld ; 1632-1634 la guerre des Suédois, et enfin la période française.

1620

25 mai. Le gouverneur, comte de Salm, vient à Erstein avec 7  chevaux et, le lendemain, S.A.S. l'archiduc Lépold, administrateur de l'évêque, y passe la nuit.

1628

Erstein compte 274 citoyens.

1630

30 novembre. Achat à Strasbourg d'un demi-quintal de plomb, d'un quintal et 2 livres de mèches et de 75 livres de poudre.

1632

1er septembre. La politique de Richelieu avait rapproché les Suédois des Français dans la lutte contre l'Empereur.  3 000 Suéois traversent le Rhin et établissent leur camp entre Erstein et Fegersheim. Le lieutenant général, le Rhingrave Louis Otto, occupe Erstein. Le bourg fut mis à feu et à sang et la moitié des maisons détruites.

1634

6 septembre.  Après leur défaite près de Nördlingen, les Suédois quittent l'Alsace et ce sont les Français qui y entrent.

1635

automne. Les Impériaux  (le régiment de cuirassiers de Nicolas Maunthart de Noyrelle) reprennent le bourg et rasent les remparts

1636

28 janvier. Les Français arrivent en Alsace par le sud. Le comte Rautzau occupe Colmar et Sélestat  et tombe à Erstein sur cent cavaliers impériaux qui s'enfuient.

1643

30 août. Jean-Baptiste de Budes, comte de Guébriant, maréchal de France et lieutenant général des armées du Roi, qui opérait en Allemagne depuis deux ans, traverse le Rhin à Rhinau avec 3000 hommes d'infanterie et autant de cavaliers et établit son quartier général à Erstein. Pour discréditer les Français, les Suédois achètent tous les aliments dans la région. Guébriant oblige ses soldats à rendre ce qu'ils avaient volé et ses troupes quittent l'Alsace.

1646

Le chroniqueur parle de  10 loups tués.

1648

Traité de Westphalie (rattachement de l'Alsace à la France).

1649

Le bourg compte encore  117 citoyens.

1652

22 février. Les Traités de Westphalie ne concernaient pas le duc de Lorraine. Ce dernier pour- suivait donc la guerre avec la France, et c'est l'Alsace qui dut souffrir de cette lutte. Les Lorrains tuèrent des habitants d'Erstein qui se défendaient, mirent le feu aux maisons et volèrent ce qu'il était possible. A la fin des hostilités, le bourg comptait 96 maisons détruites.

1655

Le bailli François Bach poursuit la reconstruction commencée par son prédécesseur. Il établit le nouveau cadastre, met de l'ordre dans les archives et devient le premier « historien » d'Erstein. Le volume écrit de sa main est une des plus belles pièces des archives d'Erstein. Bach mourut en 1680 et son fils de 22 ans prit la succession comme bailli, mais également comme concubin de la seconde épouse de son père. A la naissance de Laurent, une action de justice est ouverte et le « père » disparaît.

1656

De grandes plantations de safran sont détruites par des pluies persistantes. 1674-1675. Le bourg a  beaucoup  à souffrir par le  passage  des  troupes  durant  la  guerre  deHollande (1672-1679).

1675

8 janvier.   Dans la guerre entre Turenne et le Grand Électeur de Brandebourg, les deux adver- saires prennent leur quartier d'hiver. Par son attaque hivernale sur le flanc, Turenne crée la surprise en prenant Turckheim. Le 8 janvier, les Impériaux et les Brandebourgeois établissent un camp à Erstein. Une vive altercation oppose le Généralissime impérial Bournonville au général brandebourgeois Derfflinger. C'est sur intervention personnelle du Grand Électeur qu'un duel fut évité.

1675

10 janvier.  Les Impériaux quittent Erstein et déjà des maraudeurs y pénètrent par le fossé de la Ville, pillent et mettent le feu. Les Français étant de nouveau les maîtres en Alsace, Turenne décida de porter la guerre outre-Rhin. Il fit construire un pont sur le Rhin à la hauteur d'Erstein en direction d'Ottenheim (qui sera démonté le 22 juin après le passage des troupes). Turenne sera tué le 27 juillet près de Sasbach.

1676

Une année des plus terribles pour le bourg. Les armées françaises et impériales circulent sans arrêt. Les récoltes sont détruites intentionnellement et Louvois lève un impôt de guerre exorbitant.

1683

Erstein devient lieu d'étape pour les troupes.

1684

23septembre. François Théobald Rothfuchs prend la fonction de premier bailli français à Erstein.

1690

La porte « supérieure » s'appelle dorénavant « porte de Sélestat » et la porte inférieure ou Grendel-Tor

« porte de Strasbourg » ; au bord de l'Ill est placée la « porte de Brisach ».

1693

200 postes militaires sont placés le long du Rhin, dont 47  redoutes pour empêcher toute traversée de troupes ennemies. Dans le ban d'Erstein, il y avait quatre fortins de ce genre (en forme d'étoile à 4 ou 5 branches avec rempart et fossé ou simplement une clôture avec palissades). Au centre un blockhaus, avec poêle et pièce de séjour pour 8 à 10 paysans. Ces gardes étaient relevés tous les 8 jours. Ils devaient prévoir armes et munitions. Le bois de chauffage était fourni en hiver par l'entrepreneur.

1697

Les travaux militaires exécutés au Rhin donnent du travail à bien des gens. On signale des travaux à la maison d'étape (en 1736 une maison d'étape sera achetée à Christian Miltenberger pour 2 000 livres)




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1708

En cette année, 39 régiments ou bataillons à pied, 3 régiments de dragons, 6 régiments

à cheval, en tout 48 régiments ont passé par l'étape d'Erstein. Le secrétaire de mairie a rédigé  1 953

« feuilles de route ».

1715

Maître Peter Thumb construit le clocher de l'église Saint-Martin.

1744

Louis  XV est à Strasbourg et traverse le ban d'Erstein.

1750

Martin Staùbel d'Erstein a l'autorisation  d'être l'affineur d'or sur le Rhin  dans le district d'Erstein.

1757

On mentionne Le nouveau canal à Kraft. Est-ce déjà le Murgiessen?

1760

Naissance à Erstein du futur général François Joseph Offenstein, baron de l'Empire.

1761

Nouveau pavage des rues avec des pierres de Boersch.

1769

Sur ordre de 1 intendant royal, les maisons du bourg sont numérotées (en raison des nombreux cantonnements de troupes).

1772

Une brigade de maréchaussée est transférée à Erstein. Les prisons des portes de la ville sont archicombles en raison des désertions.

1776

La porte de Sélestat est reconstruite (plan réalisé par Christiani, inspecteur particulier des Ponts et Chaussées). L'entrepreneur Martin Steibel est natif d'Erstein ; les pierres proviennent d'Ottrott. Dépense de 3 320 livres.

1783

Pierres   d'Ottrott   pour   la   nouvelle   porte   de   Strasbourg   (plan   de   Vautrin   de Saint-Urbain). De 1789 à nos jours

1789

Erstein compte environ 2 800 habitants. Création de la « Garde Nationale », Neff étant le commandant, Offenstein le chef de la compagnie.

1789

9 juin. «Cahier de doléances» présenté par la communauté d'Erstein à la « Seigneurie ». Erstein a connu juste avant la Révolution son « cas », celui de Burger. Depuis 1783, ce dernier occupait le double poste de prévôt(Schultheiss) et de secrétaire du bourg (Fleckenschreiber). Par la création de la municipalité, la position de Burger provoqua des rivalités continuelles et il dut finalement quitter Erstein fin 1788 (il acquit en 1792 le Englische Hof près de Bischheim), fut arrêté en 1793, conduit à Paris, mais revint pour devenir en  1800 conseiller de la préfecture du Bas-Rhin.

1790

Erstein devient le chel-lieu du canton (les mêmes communes qu'actuellement, sauf Westhouse).

1790

1er février. Élection du premier maire Kuhn. Erstein fait partie du district de Sélestat et du sous- district de Benfeld.

1791

6 mars. Le cardinal de Rohan, évêque de Strasbourg, ayant défendu à son clergé de prêter le serment à la constitution civile, Brendel est désigné comme son successeur. Le recteur Baccara d'Erstein refuse de reconnaître Brendel comme son évêque. Le 12 décembre 1790, du haut de la chaire, il avait fustigé le directoire de Strasbourg, composé, selon lui, en grande partie de « luthériens ».

1791

6 août. Des «sans-culottes» anticléricaux traversent Erstein. Le vicaire Rumpler est sérieuse- ment blessé. Le recteur Baccara et Vonderscheer, l'autre vicaire, se cachent, mais reviennent le 18.

1792

14 septembre. La loi qui bannit les prêtres« non jureurs » ayant été publiée le 26 août, le recteur Baccara quitte Erstein.

1792

24 septembre. Les commissaires Jamette et Barbier exigent la remise des cloches d'Erstein (une seule des 4 cloches pouvait rester sur place ; comme cette dernière était fêlée, on l'échangea à Sélestat contre une autre). Le transport de cloches réquisitionnées à la fonderie de Strasbourg se fit par l'ILL.

1793

30 janvier. Dans nos églises les autels, les crucifix et les images pieuses sont enlevés.

1974

27 avril (8 floréal an II). Deux autres cloches (de 1 932 et 973 livres) doivent partir. Dans la buanderie du presbytère est installée une salpêtrière (autrefois elle fonctionnait près du lieu d'extraction de l'argile, au début de l'actuelle rue de Lattre, coin du cimetière). Wolff, agent adjoint du salpêtre du canton d'Erstein, est le reponsable de l'atelier. Plus tard les citoyens Zeisolf et Nober devinrent salpêtriers. Toutes les deux décades (période de 10 jours), ils livraient trois quintaux de salpêtre. (La salpêtrière fut enlevée en  1833).

1794

15 juillet (27 messidor an II). A la fin de la Terreur, la municipalité d'Erstein doit livrer « sous sa propre responsabilité » au « magasin militaire » de Landau, dans un délai de «deux fois 24 heures»,   130 quartauts de fruits divers,  dont 50 sacs de farine.

1794

31 juillet (13 thermidor an II).  Les tours des deux églises sont couronnées d'un bonnet jacobin en cuivre.

1794

novembre. Blum, ci-devant maître d'école, accepte de faire classe « en langue française, écriture, lecture et arithmétique ».

1797

21 juillet (3 thermidor an V).  A midi et demi, un convoi de  12 voitures chargées de 140 quintaux de poudre, traversant les rues d'Erstein, fait explosion. 6 canonniers, 15 voituriers, 6 habitants et 31 chevaux sont tués, 5 voituriers et 22 habitants grièvement blessés. De nombreux immeubles (45) furent détruits, 30 autres gravement endommagés. Pour donner une idée de la violence du déplacement d'air, il suffit de mentionner que la charpente du toit du presbytère fut soufflée. Il semble que les fûts étaient fendus et que la poudre, en ruisselant, se soit enflammée par frottement.

1800

4 juillet (15 messidor an VIII).  Depuis  1797, le curé Baccara séjourne à nouveau à Erstein, mais sa situation ne se régularise que ce jour.

1801

François Joseph Walter est confirmé comme maître de poste pour le relais de Krafft (réorganisation du trafic postal, spécialement sur la route du Ried).

1802

Westhouse est rattaché au canton d'Erstein. De 1802 à 1828 Griesheim fait partie de ce même canton.

1807

Napoléon   accorde   au   général   François-Joseph  Offenstein   le  titre   de   baron   de l'Empire.

1814

6 octobre. Le duc de Berry, neveu de Louis XVIII et fils du futur Charles X, fait une visite officielle en Alsace. Le canton d'Erstein l'accueille à Saint-Ludan à 18 heures. Erstein fournit 50 hommes, 40 cavaliers et 10 voitures, ainsi que le responsable de l'accueil, le maire Walter.

1815

décembre.  Les bâtiments de l'ancien couvent servent de cantonnement aux troupes autrichiennes d'occupation (dragons de l'empereur Maximilien Joseph).

1822

Le notaire François Antoine Corhumel achète des biens à Krafft pour la construction d'une caserne de douaniers. Le bureau de douane est transféré depuis 1821 à Gerstheim, plus proche du Rhin.

1823

La construction de la route Erstein-Obernai est décidée (la commune d'Erstein participe aux frais pour 1/5. La route sera achevée en  1833).

1820-1832

Travaux au canal du Rhône au Rhin.

1832

4 décembre.  La première péniche « Le Foudroyant » arrive à Strasbourg par cette voie.

1837

27 septembre.  Décès à Mouzay (Meuse) du général François-Joseph Offenstein.

1840

Travaux sur le ban d'Erstein de la ligne de chemin de fer Strasbourg-Bâle (le tronçon

Koenigshoffen-Benfeld sera ouvert le  1er mai   1841).

1847

Construction de l'hôtel de ville.

1849

Création du corps des sapeurs-pompiers.




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1850

Les premiers juifs s'installent à Erstein (en 1910 ils seront 139; la synagogue sera construite en  1882).

1852

L'hôpital est confié à une sœur de la congrégation de Saint-Vincent-de-Paul  (les sœurs devront partir en   1873 pour revenir en  1879, lors de la construction de l'hôpital).

1853

Construction de la Filature de Laine peignée à la Rebmatt et arrivée des premiers ,   protestants (culte à Gerstheim jusqu'en  1860, église construite en   1883).

1859

13 septembre.  Pose de la première pierre de la nouvelle nef de l'église Saint-Martin. Parmi les invités : le professeur Freppel, du Grand Séminaire, futur évêque d'Angers. 1861  6 octobre.  Inauguration  de  l'église  Saint-Martin  par  Mgr  André  Raess,  évêque  de Strasbourg.

1870

12 août.   Entrée des premiers soldats prussiens dans Erstein.

1871

Création administrative de l'arrondissement d'Erstein (cantons : Benfeld, Erstein, Geispolsheim, Obernai).

1880

Construction de la sous-préfecture sur le terrain de l'ancien couvent.

1880

19 décembre.  Ouverture de la Caisse d'épargne.

1881

Construction du bureau de poste.

1884

Construction de l'abattoir.

1886-1891

Canal de décharge de l'Ill.

1892-1893

Tribunal cantonal.

1893

Eclairage électrique à Erstein.

1894

Sucrerie alsacienne.

1897

École de garçons, rue du Vieux-Marché.

1906

Nomination du maire Jean-Georges Abry.

1907

Tramway Erstein-Obernai.

1908

Construction de la « Mittelschule » et de l'École d'agriculture.

1914

Construction de l'orgue Roethinger (église Saint-Martin).

1915

10 janvier.  Naissance à Erstein de Laure Mutschler épouse Diebold, héroïne de la Résistance, nommée Compagnon de la Libération, décédée à Lyon le 17 octobre 1965.

1917

septembre.  Épidémie de dysenterie. L'une des victimes sera le chanoine Brett, curé-doyen.

1918

novembre.  Les troupes françaises entrent dans Erstein sous lesrordres du général Jacquemot. La guerre se solde par 154 morts au Champ d'honneur.

1919

Élection du maire Jean-Philippe Kornmann.

1924

Démolition de l'ancien hôtel de ville.

1926

Inauguration de l'hôtel de ville actuel.  Adduction d'eau et château d'eau.

1929

Maison des Œuvres.

1935

Élection du maire Jean-Philippe Bapst.

1937

14 novembre.  Le  Dr  Rist,  de  l'Académie  de   médecine,  remet  à  Erstein  la  Coupe d'honneur aux élèves du cours complémentaire.  

1938

13 novembre.  Pour la seconde fois, le professeur Rist remet la Coupe destinée à l'école de France ayant obtenu le meilleur résultat lors de la vente du timbre antituberculeux.

1940

juin.  On estime à environ 150 000 les prisonniers français qui transitent par Erstein, venant de Sélestat pour se rendre à Strasbourg. Vaste élan de solidarité et de générosité de la population qui leur témoigne ainsi sa sympathie.

1941-1942

Incorporation de jeunes Alsaciens dans le Arbeitsdienst et la  Wehrmacht.

1944

Au cours de la Guerre 1939-1945, Erstein paye un lourd tribut : 83 morts au Champ d'honneur, 56 disparus et 13 victimes civiles.

1944

28 novembre. Libération d'Erstein par la 2e D.B. du général Leclerc. Le capitaine Da est le premier officier français à pénétrer dans la ville.

1944

24 décembre.  Le général Charles de Gaulle, Président du Gouvernement Provisoire de la Répu- blique, assiste aux côtés du général Leclerc et de nombreuses personnalités à la messe de Noël (à 18 heures en l'église Saint-Martin).

1945

janvier.  Contre-offensive allemande. L'ennemi revient jusqu'à Krafft. Réélection du maire Jean-Philippe Bapst.

1949

Erstein est décorée de la Croix de Guerre avec étoile d'argent.

1950

22 octobre.  Inauguration de l'École d'Enseignement ménager agricole par M.P. Pflimlin, ministre de l'Agriculture.

1952

Agrandissement (avec nouveau réservoir) du château d'eau.

1953

Ouverture de l'école maternelle du Château d'Eau.

1954

27 mai.  Bénédiction de la nouvelle chapelle de l'hôpital.

1965

Élection du maire Georges Riehl.

1969

Interconfessionnalisation des écoles catholiques et protestantes.

1966-1974

Création des lotissements : HLM du Briehly - Rue du Printemps - Erstein-Gare -Les Domaines d'Alsace Mittelholz - Hameau à Krafft - Maternelle du Briehly.

1970

18 septembre. Inauguration du CES et du CET par M. André Bord, secrétaire d'État à l'Intérieur.

1970

Début de la construction du Centre hospitalier spécialisé, route de Krafft  (ouverture le 1er janvier 1974).

1971

Modernisation de l'hôpital local.

1972

Création de la zone industrielle d'Erstein-Gare de13 ha.


Construction d'une station d'épuration.

1973

Construction de la caserne des pompiers, centre de secours principal.


Agrandissement de l'hôpital local.


Construction du Foyer Résidence Breitenweg pour les personnes âgées.


Création  du  SIVOM  d'Erstein  regroupant  les  communes  suivantes  :  Bolsenheim, Erstein,   Hindisheim,   Hipsheim,   Ichtratzheim,   Limersheim,   Nordhouse,   Osthouse, Schaefffersheim, Uttenheim.


10 novembre.  Inauguration du gymnase (SIVOM).

1974

Ouverture de 5 classes à l'école Anne Frank.

1975-1980

Création des lotissements : Domaine de « l'Éclusier » à Krafft, HLM  « Le Nouvel Logis »  au

Briehly, Zembs à Krafft.

1976

Création de la zone artisanale à Krafft (60 ha). 1977-1978  Agrandissement de l'hôpital.

1977

Ouverture de l'école maternelle du Mittelholz.

1980

Modernisation de la salle de la mairie (rez-de-chaussée).

1980-1988

Création des lotissements : Les Trois Rivières, Breitenweg, Niedertor, Les berges de l'Ill - 2e tranche du Breitenweg.

1987

Disparition  de   l'entreprise  Heywang  et  construction  de  l'hôtel  Crystal  au  même emplace- ment.


Agrandissement de l'école Popp.


Création de la zone industrielle Erstein-Ouest (60 ha)

1988

Agrandissement de la station d'épuration.


Ouverture de la bibliothèque municipale d'une superficie de 220 m2.


Ouverture de la salle polyvalente Herinstein.


Extension de la caserne des pompiers.


Extension de la maison de retraite de l'hôpital.

1989

en mars, une nouvelle équipe municipale, sous la conduite de M. Théo Schnee, assure la responsabilité de la ville d'Erstein pour 6 ans. La liste majoritaire comprend 22 élus, la liste

« Erstein-Progrès » 5 élus et la liste « Qualité de la Vie » 2 élus. Mise en place de commissions extra-municipales.


Classement de la forêt rhénane d'Erstein (400 ha) en réserve naturelle par décret du 18 septembre 1989 (N° 89-529).

1990

Élection du premier conseil municipal des enfants (CM1  et CM2).


Au recensement, Erstein compte 8 694 habitants et se classe  13e ville du Bas-Rhin.

1991

Forage du puits du Negerdorf d'une profondeur de 80 m.


Réaménagement   et  mise aux   normes du camping   municipal   (200   résidents   + 100 nuitées).


Mise en place d'un réseau câblé de 18 chaînes par Est-Vidéocommunication avec la collaboration des Usines municipales d'Erstein.


Début des travaux du contournement sud d'une longueur de 3,5 km.


Construction d'un lycée d'enseignement général de 500 élèves.


Mise en place d'une PAIO (Permanence d'Accueil d'Information et d'Orientation) pour les  16 à 25 ans.


Création d'un service de soins à domicile pour les personnes âgées.

1992

Création d'une mini-crèche et d'une halte-garderie.  Création d'un Espace-Jeunes.


Ouverture d'une déchetterie par le SIVOM.


Constat de la pollution de l'eau potable par du tétrachlorure de carbone nécessitant la constru- ction d'une station de traitement.

1993

Construction d'une piscine « Sport-Loisir » comprenant un bassin de 25 m, un bassin ludique, un restaurant, des aménagements de loisirs (saunas, toboggan..), une salle de billard et un local pour le club de canoë-kayak.


15 juillet.  Ouverture de la route de contournement sud.




Accédez à la période:   849 à  1470    1471 à  1699    1700 à 1849    1850 à 1993   

HISTORIQUE DE LA VILLE D'ERSTEIN