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La chronique parue dans l’Annuaire 2003 se limitait au curriculum vitae de l'instrument prestigieux de Saint-Martin. Mais il est aussi le fruit exemplaire de l'action primordiale et du partenariat constructif constant de la Ville d'Erstein, personna- lisée par sa mairie et son maire.

Depuis les nationalisations sous la Révolution, les églises paroissiales font, en règle générale, partie des biens communaux, ainsi que leurs mobiliers "immeu­bles par destination" que sont leurs grandes orgues de tribune.

Aussi, la loi concordataire du 8 avril 1802 promul­guée et le culte rétabli, le conseil municipal d'Erstein s'occupa du réaména- gement de l'église Saint-Martin.

Dans le courant du second trimestre de 1803 (maire : Aloyse Karst, recteur: Jean-Joseph Baccara, sous-pré­fet : Cunier, à Barr), donc bien avant le décret sur les fabriques catholiques du 30 décembre 1809, le conseil municipal affecta notamment 4 000 F or au remplace­ment du médiocre orgue Boulay de 1758 (que la Ville revendit 900 F à la commune de Holtzheim).

Le premier avatar de l'orgue actuel, le Rohrer 1744 et 1750 de Saint-Léger de Guebwiller, fut signale par l'un de ses membres au conseil municipal qui nomma le 5 octobre 1804 une députation compétente de quatre des siens pour apprécier l'instrument.

Sur quoi, le maire Karst alla à Guebwiller signer avec le maire, le 4 novembre 1804, l'acte de vente pour 2 700 F or et, sur le chemin du retour, s'accorda le lendemain à Rouffach avec les facteurs François Callinet et Joseph Rabiny.

Le maire d'Erstein s'occupera personnellement de l'affaire jusqu'à l'achèvement, postérieur à l'inaugura­tion, fin 1805.

La commune prit en charge les travaux des facteurs et le transport depuis le Ladhof à Colmar (1 600 F), ainsi que la construction d'une avancée de tribune (397 F) et divers frais et réparations (925 F).

Le 15 avril 1805, le conseil municipal accepta le devis de 500 F de François Callinet pour l'augmenta­tion de deux notes et la mise au ton d'orchestre (comptes communaux de 1806).

Le 1er mai 1832 (maire: François Martin Walter, recteur : François Xavier Dominique Gérard, sous-pré­fet : Blanchard, à Sélestat), ouï le rapport du maire. Le conseil municipal accepte le devis de réparations « indispensablement nécessaires » de Joseph Callinet. La dépense fut de 3 000 F, plus 150 F d'honoraires d'architecte.

En sa séance du 10 mai 1838 (recteur : Jean Frédéric Bangratz)  le conseil municipal confia l'entretien de l'orgue à Georges Weg- mann pour 75 F par an. Cela se retrouve aux comptes communaux.

Le remontage de l'orgue en mai 1863 (maire: Fer­dinand Esser, recteur : Antoine Bernhard) dans la nou­velle grande église actuelle par Martin Welzel coûta 1 901 F, plus 38 F d'honoraires d'architecte.

Le 26 juillet 1880 (maire : Karl Reichard, recteur : Anton Fix, Kreisdirektor : Boehm), Charles Welzel pré­senta un devis de 700 F  de travaux, accepté, et, au cours des travaux, le changement de trois jeux, com­mandé le 25 octobre 1880 (total 1 200 Marks).

L'histoire du second avatar actuel de l'orgue com­mence le1er octobre 1902 avec la prise de fonction d'organiste titulaire de Victor Dusch, âgé de 23 ans.

Insatisfait par son vieil orgue désuet, il n'eut de cesse de solliciter du conseil de fabrique l'acquisition d'un nouvel orgue convenant mieux à la nouvelle grande église d'Erstein, mais en vain, des années durant.

La fabrique n'en avait pas les moyens, alors que le centre de décision concernant l'orgue était passé de la Ville à la paroisse (recteur : Anton Fix), entre lesquel­les les relations s'étaient distendues depuis 1880.

Elles furent découragées peu à peu, tant l'inefficacité de l'administration municipale de l'époque était décevan­te. Les affaires, même les plus urgentes, restaient en suspens.

L'administration municipale ne prenait plus aucune initiative car le conseil municipal, exacte­ment partagé entre opposants, ne décidait plus rien de ce fait.

Le passage d'Erstein de bourg rural à ville indus­trialisée, avec l'évolution de la démographie et des men­talités, avait modifié la composition du conseil muni­cipal, expression démocratique de la population. Une certaine "germanisation" a pu influer dans le même sens.

La crise s'aggravait et culmina en automne 1905, quand le maire Ernest Hildt, réduit à l'impuissance, démissionna en octobre. Même l'élection comme maire de l'homme idoine, Jean-Georges Abry, judicieusement proposé par le Kreisdirektor Lautz, ne fut obtenue in extremis que grâce à la voix prépondérante, parmi les 12 voix "pour (contre 12 voix « contre »), du premier adjoint Goettelmann (le 11 février 1906).

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Le 17 septembre 2004, les festivités du 90e  anniver­saire de l'orgue sont prises en charge par la Ville.

En analysant, pour conclure, l'évolution de la situa­tion administrative de l'orgue de l'église catholique Saint-Martin d'Erstein et des relations commune (mairie)-paroisse (fabrique) :


Au XIXe siècle :

-  Premier avatar Rohrer 1744 - Callinet 1832.

-  La commune est propriétaire, a la charge et l'ini­tiative, décide et soumet au sous-préfet et plus tard au Kreisdirektor.

- La paroisse est affectataire, bénéficiaire et utilisatrice.

Fin XIXe siècle - tout début du XXe siècle :

Les relations officielles mairie-fabrique sont inter­rompues après 1880.

Inertie de part et d'autre. Plus rien ne se fait d'un commun accord pour l'orgue, la fabrique s'est isolée.

Au XXe siècle et de nos jours :

-  Second avatar l’opus 70 d'Edmond-Alexandre Rœthinger 1914 dans le buffet Rohrer 1744 agrandi par Klem 1914.

- En 1909. la paroisse renoue les relations officielles avec la mairie, qui les place alors dans le cadre du décret sur les fabriques catholiques du 30 décembre 1809.

- La paroisse, affectataire et propriétaire, a la charge et l'initiative.

La commune supplée et démarche, réactive, dé­vouée, géné- reuse et attentive.

Agissant ainsi avant même le décret de 1809, et ensuite bien au-delà de ses prescriptions, la commune, personnalisée par sa mairie, montre sa préoccupation constante pour le patrimoine culturel d'Erstein.

Références

Joseph Bernhard, Histoire d'Erstein, 1883, Res Universis, Paris, 1991.

Mgr A. Kannengieser, Vie de Monseigneur Etienne Frey, curé de Colmar Alsatia, Colmar, 1923.

René Friedel, Erstein, Geschichte des Klosters und der Stadt, Paul Gillinger, Erstein. 1927.

Jean-Georges Abry. maire d'Erstein de 1906 à 1915. Erstein-informations, n" 7, avril 1968.

Pie Meyer-SiaT, Les orgues de l'église Saint-Martin d'Erstein, Girold, Schirmeck, 1978.

Léon Busser, Jean-Georges Abry, maire d'Erstein. Annuaire 1986. Société d'Histoire des Quatre Cantons.

Guy Sagot, Les grandes dates de l'orgue de l'église Saint-Martin d'Erstein, Annuaire 2003. Société d'Histoire des Quatre Cantons.

Encyclopédie de l'Alsace. Droit local : p. 502, p. 2498. p. 2507. Catholicisme : p. 1367.

Comptes-rendus des séances du conseil municipal d'Erstein.

Dossiers « Orgues,  Archives Municipales d'Erstein »

Annuaire 2005  page 14

A elle seule, l'arrivée à la mairie, le 17 février 1906, d'une personnalité remarquable et infatigable ne suffit pas à débloquer les relations officielles mairie-fabri­que, qui restent en l'état jusqu'à l'arrivée à la cure d'Erstein d'un troisième acteur remar- quable.

C'est, à retardement, à cause du Kulturkampf de la tentative de germanisation par les autorités alle­mandes, d'une part, et de l'industrialisation croissante d'Erstein, d'autre part, que le 1er avril 1909 le recteur Jean-Baptiste Brett prit ses fonctions à la cure de Saint-Martin.

Celui-ci avait toutes les qualités d'un curé d'ouvriers (il fut, de 1900 à sa mort, le premier président de la Fédération des Cercles d'adultes et de jeunes gens) et ne pouvait plus continuer son professorat du Grand séminaire à la nouvelle faculté de théologie de Strasbourg, car il n'avait pas le litre de Docteur.

Dès le 5 juin 1909, le recteur Brett écrit au maire Abry (en français!) : « Nous devons avoir demain une première séance du conseil de fabrique de notre paroisse. Je croyais que jusqu 'ici ces séances se fai­saient conformément à la loi, c'est-à-dire que vous y étiez toujours représenté par l'un de vos adjoints. J'apprends à l'instant même, et au moment où je demandais lequel de ces deux messieurs avait été dési­gné pour vous remplacer, que personne n'avait jamais assisté aux séances en votre nom. Je suppose que c 'est particulièrement parce que personne n 'aura été invité à y assister ni désigné à cet effet par le fait même.

Oserais-je vous prier. Monsieur le Maire, de vouloir bien me dire votre avis à ce sujet pour que je puisse faire parvenir mon invitation encore aujourd'hui à qui de droit.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mon respec- tueux dévouement. »

Réponse du maire Abry le jour même (en français aussi, tapée sur la première machine à écrire de la mai­rie acquise le 2 novembre 1908) :

« En réponse à votre honorée lettre de ce jour d'hui, je viens par la présente vous dire que la mairie n'a depuis de longues années plus été informée des séan­ces du conseil de fabrique, ni le Maire invité à y assister ou y déléguer un remplaçant.

Néanmoins je crois qu'il vaut mieux procéder doré­navant conformément aux prescriptions de la loi, et je vous prierai d'adresser l'invitation à qui de droit, c.à.d. au maire, sans cependant y mettre mon nom.

J'en ferai communication aux adjoints et désignerai au cas échéant mon remplaçant selon l'alinéa 2 de l'article 4 de la loi du 30 décembre 1809.

Veuillez recevoir, Monsieur le Recteur, je vous prie, l'expression de mes sentiments très distingués. »

A l'invitation du 5 juin 1909 pour la réunion du conseil de fabrique du 6 juin 1909 à 16 h. le maire répondit le même jour en désignant son adjoint Kornmann.Un nouvel orgue sera explicitement à l’ordre du jour de la réunion du conseil de fabrique du 10 juin 1912.

Lors des réunions suivantes du conseil municipal des 11 juillet, 26 et 29 août 1912, le fameux décret du 30 décembre 1809 fut abondamment évoqué.

Le 29 août 1912, le conseil municipal vota par 13 voix contre 9 une subvention de 10 000 marks payable en 10 annuités de 1 000 Marks, puis, le 2 février 1914 accorda à l'unanimité au conseil de fabrique la garan­tie de la Ville pour son emprunt de 25 000 Marks, rem­boursable en 25 ans, du 31 mars 1914, à la Caisse d'Epargne d'Erstein.

Le conseil municipal exprimait ainsi « l’amour de la population d'Erstein pour la musique sacrée, son goût pour le beau et le moderne, et sa générosité tradition­nelle ».

Aux Archives de la Ville, un plan de remboursement annuel du capital et de ses intérêts (11 271 Marks), au taux de faveur de 3,75 % (au lieu de 4,5 %) accordé à la fabrique au nom de l'empereur Guillaume II le 26 mars 1914, semble bien de la main compétente du receveur des finances impériales que fut le maire Abry.

Le dimanche 3 mai 1914, le conseil municipal prit pari avec le conseil de fabrique au banquet qui clôtura la journée historique de la bénédiction et de l'inaugu­ration de l'orgue.

Au cours de la Première Guerre mondiale, à la suite du décret de réquisition des tuyaux d'orgue en étain du 10 janvier 1917, l'administration communale (maire: ?, Kreisdirector: Lang von Langen) appuya les démar­ches de la paroisse en vue d'obtenir la dérogation pos­sible prévue par le paragraphe 9 du décret, sans le suc­cès espéré.

A force de courriers et de démarches systématique­ment organisés et renouvelés, adressés de plus en plus haut, jusqu'à Berlin, sans illusion mais jouant sur la rigueur même des organismes prussiens pour repous­ser la réquisition, assez de temps fut gagné pour que l'Armistice survienne juste avant le terme du dernier délai de livraison des tuyaux.

Au 31 décembre 1922, les comptes du conseil de fabrique présentent un déficit, cumulé depuis 1918, atteignant 4 030 F (l'orgue y est pour une part). Son trésorier (I. Woerth, recteur: Jacob Clauss) en informe le 17 février 1923 le conseil municipal (maire : Jean-Philippe Kornmann), qui décide le 19 février 1923 de prendre ce déficit à la charge de la Ville, comme deman­dé (et conformément au décret du 30 décembre 1809).

A la requête du conseil de fabrique présentée à la suite de l’électrifîcation de la traction de l'orgue, le conseil municipal décide, à l'unanimité, le 3 janvier 1950 (maire : Jean-Philippe Bapst. recteur : Victor Lux) de prendre à la charge de la Ville les 33 214 F de tra­vaux et de fournitures effectues par les usines munici­pales pour le branchement électrique de l'orgue.

« Cela permettra à la commune de contribuer également à l’électrification de nos grandes orgues, une des rares curiosités d'Erstein, et cela au taux modeste de 3 % de la dépense totale »

La quête à domicile eut un plein succès et a donné presque la totalité des fonds néces­saires évalués à près d'un million de francs.

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Pour le relevage de l'orgue par les frères Chrétien et Laurent Steinmetz en 1978, la dépense s'élève à 88 326 F, sans compter les travaux annexes et la révi­sion des prix. Le conseil municipal du 5 juin 1978 (maire : Georges Riehl, recteur : Marcel Sonntag) déci­de, par 15 voix pour et 3 abstentions, d'attribuer une subvention de 20 000 F au conseil de fabrique.

En 1991 (maire: Théo Schnee, recteur : Claude Winckler), l'orgue nécessite des réparations en 1992, pour un montant évalué à 13 639 F TTC et le conseil de fa­brique sollicite l'aide de la Ville de manière à pouvoir bénéficier également du soutien du Département et du ministère de la Culture.

Le conseil municipal du 13 sep­tembre 1991 attribue à l'unanimité une aide de 15 % du montant de la facture à venir, soit une subvention de l'ordre de   2 040 F,  « l'orgue constituant un élément important du patrimoine de la ville, qu'il est indispen­sable de maintenir en état d'assurer la promotion de la commune au travers du nombre croissant de concerts organisés à l'église Saint-Martin. Ce soutien permet­tra d'envisager la création d'une association chargée d'organiser, le cas échéant, des concerts annuels de haut niveau. »"

Cette création sera menée à bien le 22 mai 1992 sous l'égide de la Ville. Une troisième personne mora­le, AMORE, entre donc en scène, mais se retirera dès fin 2001 (dissolution votée le 8 janvier 2002).

En 1994, la Ville a poursuivi les démarches enga­gées en vue de l'obtention, d'une part du classement de l'orgue au titre des Monuments Historiques et, d'autre part, d'une aide de l'Etat au programme de sa rénovation.

Après des démarches réitérées par la ville auprès de la ministre de la Culture, Mme Catherine Trautmann, le classement du buffet d'orgue de Rohrer et Klem et de la tribune est obtenu d'abord le 14 septembre 1995. Le classement de la partie instrumentale de l'orgue opus 70 d'Edmond Alexandre Rœthinger  suivra le 5 juillet 1996.

Le 17 juin 1995, la Ville, informée de la vente aux enchères à Vichy d'une authentique partie subsistante du premier avatar Rohrer-Callinet de l'orgue, est absolument déterminée à récupérer cette partie de son patri­moine culturel et l'acquiert pour 36 000 F.

Le 26 février 1996, après avoir entendu l'expose de M. le maire, le conseil municipal attribue à l'unanimi­té au conseil de fabrique, sur sa demande, une subven­tion exceptionnelle de 15 % soit 3 071 F, pour l'acqui­sition d'une vitrine d'exposition de son patrimoine retrouvé.

La Ville a prévu les crédits nécessaires au relevage de l'orgue de Saint-Martin au budget 1996.

Lors de sa séance du 24 juin 1996, le conseil muni­cipal décide à l'unanimité de procéder à un appel d'offre ouvert pour ce relevage. Mais compte tenu du classement obtenu de la partie instrumentale de l'orgue aux Monuments Historiques,

la DRAC Alsace prend les choses en main et confirme la program- mation en 1997 d'une étude préalable (10 000 F Etat, 15 000 F fabrique) à sa rénovation et la commande le 30 octobre 1997 à son expert Marc Schaefer.

La fabrique a sollicité l'aide de la Ville (7 octobre 1997). Compte tenu de l'intérêt de cette élude préa­lable, la Ville a voté l'attribution à la fabrique d'un crédit de 15 000 F, correspondant en fait à la part incombant à la collectivité.

Le 8 décembre 1997, la Ville émet un avis favorable à la demande de l'association AMORE des Amis de l'orgue d'une participation de la Ville à son déficit pré­visionnel de 6 000 F pour ses trois concerts de 1998, qui reflètent une politique plus ambitieuse de l'asso­ciation, et permettra de bénéficier de concerts de qua­lité et variés.

La ville ayant relancé la DRAC et le ministère de la Culture pour une réalisation effective de l'étude préa­lable à la restauration dans les délais, ainsi que des tra­vaux qui en découleront, le ministère émet un avis favorable le 31 juillet 1998.

Les démarches engagées par la Ville et son maire continuant d'être couronnées de succès. L'Etat accepte d'installer un programme de rénovation de l'orgue, prévoyant une contribution de 954 000 F (60 %) de la fabrique (18 février 1999).

La Ville a déjà accepté (décembre 1998) de partici­per à 50 % de cette somme et accorde à la fabrique le préfinancement sur 10 ans de la moitié de la somme lui incombant (25 février 1999).

Mais une aide (25 %) du Département, annoncée par M. le maire le 3 novembre 1999, constituera une bonne surprise.

Ainsi, les parts respectives de la commune et de la paroisse seront de 30 % et de 5 % d'un montant total qui sera, en fin de compte, moins élevé que prévu (201 600 € au lieu de 242 400 €).

Favorable à une subvention exceptionnelle de 3 000 F à la FFAO pour son concert du 12 juillet 2001, consi­dérant qu'une telle manifestation permet la mise en valeur du patrimoine de l'église d'Erstein auprès d'un public international, le conseil municipal l'a accordée.

Le conseil municipal du 25 mars 2002 adopte à l'unanimité une convention annuelle renouvelable de partenariat avec le conseil de fabrique Saint-Martin pour la promotion de l'orgue Rœthinger, prévoyant, en cas de besoin, de combler le déficit des actions réa­lisées dans la limite de 2 300 € TTC.

En 2002, la Ville s'est chargée de la conservation et de l'édition hors commerce sur CD des enregistre­ments de l'inauguration du 6 novembre 1949 de l'orgue alors rénove et électrifié.

Le conseil municipal du 31 mars 2003 décide l'ac­quisition de prestige par la Ville de 100 CD « l’orgue E.-A. Rœthinger d'Erstein », pour un montant de 833 €, en vue d'en offrir lors des fêtes et cérémonies.

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ILLUSTRATION

ILLUSTRATION

Lettre du recteur Brett à M. le maire Abry du 5 juin 1909.

Réponse de M. le maire Abry du 5 juin 1909.

Annuaire 2005 page 11

Annuaire 2005 page 12

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Société d’Histoire des Quatre Cantons, annuaire 2005, auteur : Guy SAGOT

L'ORGUE  DE  L'EGLISE  SAINT-MARTIN

ET  LA  MAIRIE  D'ERSTEIN

PRESENTATION QUATRE ORGUES ANNUAIRE 2003 ANNUAIRE 2005 RESTAURATION HISTORIQUE PATRIMOINE