PRESENTATION
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RENOVATION DE LA CENTRALE HYDRAULIQUE 1969

Le principe d'une centrale hydraulique est relativement simple : il s'agit de transformer en énergie mécanique du rotor de deux turbines l'énergie potentielle disponible dans la masse d'eau de l'Ill s'écoulant vers un niveau inférieur.

Cette énergie est proportionnelle à la hauteur de la chute et du débit disponible dans le cours d'eau.

La chute disponible, de 1,46 m initialement, a été portée à 2,40 m pour un débit de 20.000 litres/seconde, ce qui représente une puissance théorique de 640 chevaux/vapeur, environ 300 jours par an.

Cette puissance théorique, du fait des pertes hydrauli­ques, mécaniques et électriques (rendement des machines), ne se trouve pas intégralement utilisable.

Les études qui ont été faites sous la direction de M. Geor­ges Hirtz, adjoint au maire, et qui ont duré trois ans (de 1966 à 1969) avant l'installation des nouvelles turbines, montrent que la puissance pratique utilisable est de l’ordre de 540 CV, soit 400 KW.

Les nouvelles turbines, installées en 1969, sont du type "Francis" à axe vertical à veine forcée. L'eau est emmenée par une bâche spirale en béton vers le distributeur équipé de 24 directrices commandées par un cercle de vannage sous l'action du régulateur.

La roue motrice est formée d'aubes profilées; elle tourne à une vitesse de 86 tours/minute. Un multiplicateur trans­forme cette vitesse à 750 tours/minute.

Un arbre horizontal transmet le mouvement sur l'alter­nateur par l'intermédiaire d'un accouplement élastique. Le graissage se fait sous pression en circuit fermé; l'huile est refroidie par conduite forcée et échangeur installés dans la chambre d'eau.

Un régulateur automatique entraîné par la turbine agit sur le vannage. Il est équipé d'un limitcur d'ouverture qui empêche la turbine de s'emballer au-delà de 20 % de la vitesse nominale (vitesse de synchronisation) en cas de rup­ture totale de la charge.

Les alternateurs, d'une puissance de 230 KW chacun, sont du type synchrone, ce qui permet également la marche en autonome. Ils produisent en moyenne 3.000.000 KWh par an.


Par délibération du 27 janvier 1969, le conseil municipal autorise le Maire à signer le marché pour la fourniture de deux nouvelles turbines avec la

MASCHINENFABRIK B. MAIER K.G.

à BRACKWEDE (R.F.A.)

pour un montant de 426. 657 F toutes taxes comprises.

Il faut remarquer, à ce sujet. Que les constructeurs de turbines français, qui avaient été contactés, ont tous renoncé à soumissionner.


INSTALLATION D'UN DEGRILLEUR AUTOMATIQUE 1975


Tous les détritus que l’Ill transporte restent collés à la grille d'entrée de l'eau vers les turbines et c'est manuelle­ment, à l'aide d'un râteau que les centralistes assuraient le nettoyage. En période de fauchage du blé en été et de chu­tes de feuilles en automne, il fallait jusqu'à quatre agents, 24h sur 24, pour assurer le nettoyage et permettre le pas­sage de l'eau vers les turbines. La main d'œuvre pour ce travail pénible était très coûteuse.

En 1975 fut installé, sur chaque grille, un dégrilleur automatique, qui nettoie mécaniquement et en perma­nence l'entrée des turbines. La surveillance de cette instal­lation est très réduite et permet d'avoir toujours une grille propre.


POSE DE PALPLANCHES EN AVAL DE LA CENTRALE 1980


Les bords de L’Ill sont en pente et constitués de terre. Par l'action des courants forts lors des crues, ces berges furent minées et emportées. Les gravats réduisaient au fur et à mesure la section du lit, d'où un mauvais écoulement des eaux et une perte de production à la centrale.

En 1980, des palplanches furent battues afin d'augmen­ter la section du lit de l’Ill et de faciliter l'écou- lement des eaux en sortie de la centrale.

Depuis ces travaux, la puissance de la centrale a atteint 420 KW.


CONSTRUCTION D'UN HALL DE STOCKAGE 1981


Lors de la construction du nouveau pont sur l’Ill, rue Jean-Georges ABRY, les anciens bâtiments annexes des Usines Municipales devaient être démolis. Il fut alors décidé de construire un nouveau hall de stockage, dans lequel sont aménagés:

- le magasin eau et électricité

- un atelier de grosse mécanique

- un magasin de compteurs et appareils de mesure

- un garage pour les véhicules.

Les travaux furent terminés en automne 1981.



Depuis le 2 mai 1982, la centrale tourne toute seule et c'est l'électronique qui se charge de la surveillance, de la mise en marche et de l'arrêt des turbines et de la régulation du niveau du cours d'eau.

En cas de défaillance ou d'incident, un signal d'alarme est transmis par téléphone au domicile des équipes d'astreinte. L'astreinte est assurée par roulement entre quatre équipes, qui assurent ainsi le service de dépannage et d'intervention sur l'ensemble des installations des Usi­nes Municipales, toute l'année, jour et nuit.

La permanence dans les locaux des Usines Municipales a été supprimée.


AGRANDISSEMENT DES BUREAUX 1984


Depuis l'installation, en 1983 d'un nouvel ordinateur IBM 34, la surface des bureaux est devenue insuf- fisante. Il fut décidé d'agrandir les bureaux par la construction d'un local d'accueil avec accès par la rue Jean Georges Abry.

Un écran ordinateur sera installé, qui permettra de ren­seigner les abonnés, à tous moments et dans un temps très réduit, sur l'état de leurs factures ou de leur compte.