Les cultes étaient présidés par le pasteur de Gerstheim, ainsi que de pasteurs et candidats volontaires, dont ci-après les noms :
MM. les inspecteurs BRUCH et HEINTZ, le président SCHADE
MM. ALDINGER - BOEGNER - HACKENSCHMITT - HAERTER - LICHTENBER-GER LOTZ - SCHEFFER - SCHERDLIN - BOURQUIN - BRENTEL - DEUBER -GOURMEZ - HORNING W. - HOTTINGER - HUTER - MENNEGAZ - NEITHARDI -PFITZENMEYER - REICHARD - KOPP - STEINWENDER - WAGNER - WURTZ -STUBER.
A là même période, M. Carl Reichard entra au Conseil presbytéral de Gerstheim, et fut nommé de suite représentant au Consistoire. M. Reichard, en sa position d'industriel, avec son ardeur à la tâche et sa foi, devint le pilier de la petite paroisse (son travail ne se limitait pas à son usine et à sa paroisse, il créa la Caisse d'Epargne et construisit les "Neje Hisle" et fut un certain temps maire d'Erstein). Pendant son mandat il construisit en 1881, une maternelle, dans laquelle il installa un crucifix et dans son allocution d'inauguration, il dit, se rapportant à la Croix : "Une maison sans crucifix est une maison sans Dieu".
Le 10 novembre 1867, M. Philippe Hickel succède à Albert Hamm, il est remplacé le 29 novembre 1868 par M. Mathis. C'est donc M. Mathis qui était à Erstein pendant et après la guerre de 1870 (jusqu'au 11 janvier 1874).
Il est évident que les événements de 1871 étaient profitables aux protestants. Erstein devint un chef-lieu d'arrondissement. La contruction de la sous-préfecture et la nomination du "Kreisdirektor" Boehm, un protestant entouré de fonctionnaires venus d'Allemagne, presque tous protestants, donnaient un essor nouveau à la petite paroisse qui en 1872 comptait 167 fidèles (200 en 1873).
En 1872, une première demande de création d'une école protestante est refusée, le nombre d'enfants n'étant pas assez important.