Patrimoine d’Erstein


Unique étude inédite et existante concernant la qualité de l’eau en B.E.V. de la


Résurgence du « Sauerbrunnen » à Erstein


31 janvier 1998 au 30 juin 1999







Résumé du document

« Etude des eaux alsaciennes de la source du Mont Sainte Odile et de la résurgence du Sauerbrunnen en Bioélectronique de Vincent. »

Richard Haas, juin 2001 avec mise à jour en octobre 2002. Une copie de l’original de ce document est déposé et visible à la médiathèque, aux archives municipales et à l’ANR d’Erstein ainsi qu’au Centre d’Analyses et de Recherches, département Hydrologie & Environnement à Illkirch.


But de cette étude

Le respect et la sauvegarde de notre patrimoine naturel alsacien, très sensible aux multiples et diverses pollutions et agressions, est essentiel. L’environnement et l’eau en particulier, sont des éléments capitaux pour la vie, de la survie de l’homme et de notre planète. En tant que spécialiste de l’eau Il m’a paru indispensable d’apporter ma contribution par des mesures de la qualité de l’eau de notre résurgence si particulière qui se trouve sur le ban F-67150 à Erstein. Mon souhait est de laisser une trace de la qualité actuelle des ces eaux aux générations futures. Ces mesures, constitueront une base de données et de possible comparaison pour l’avenir. Un travail identique en parallèle avait été mené simultanément sur la source du Mont Sainte Odile située sur le ban de F-67530 d’Ottrott.


Conditions de travail

Le but était de faire 12 mesures mensuelles d’affilée, ce qui m’a permis une étude comparative, étalonnée sur une année entière. Les nombreuses intempéries comme la neige, le verglas, les inondations, ainsi que des problèmes de santé ont été des facteurs perturbateurs n’ayant pas permis un suivi du travail plus régulier.  La période retenue pour cette étude se situe entre le 31 juillet 1998 et le 30 juin 1999 pour l’eau de la résurgence du « Sauerbrunnen » et de la source du « Mont Sainte Odile »

L’eau a été prélevée directement à la résurgence du « Sauerbrunnen », à environ 1,80 m de profondeur et à environ 3 mètres du bout de la cuvette de la résurgence.

Les prélèvements de terre près du « Sauebrunnen » ont été effectués à l’entrée, près de la clôture et près de la source. Cette terre a été prélevée sous les taupinières.

Pour réaliser ce travail sur les deux sites il m’a fallu parcourir environ 1.500 Km en voiture et passer près de 250 heures dans mon laboratoire, devant l’ordinateur et sur les routes pour effectuer ce travail, qui s’est étalonné sur près de 2 ans 1/2.

Les analyses ont été effectuées de façon très méticuleuse au standard officiel et d’après les normes européennes CE des « Bonnes Pratiques de Laboratoire » avec un appareil également aux normes européennes CE.


Histoire et légende du passé

De mémoire d’Homme, le « Sauerbrunnen » a toujours existé. « Sauerbrunnen » est un mot allemand qui signifie « Puits acide » Toutes ces sources et résurgences alsaciennes étaient aussi dénommées « Donner Löcher ». Cette locution allemande se traduit par « Donner = tonnerre » et  Löcher = trous » En effet, nos anciens croyaient que ces trouées d’où jaillit l’eau étaient formées par la foudre qui tombait du ciel pendant les orages.


L’histoire aujourd’hui

La source est implantée dans un milieu naturel de toute beauté avec un biotope exceptionnel. Elle est la plus réputée et la plus prestigieuse des résurgences naturelles d’Alsace avec deux autres sources remarquables situées dans le Ried alsacien : la « Belle Source » à 67230 Herbsheim et les « Waechterquellen » à 67600 Hilsenheim.


De nos jours, le « Sauerbrunnen » est la copropriété du CSA (Conservatoire des Sites Alsaciens) et du Lion’s Club Benfeld-Erstein.

La prairie clôturée attenante en rive droite du ruisseau, appartient en copropriété à l’ANR (Association Nature Ried Erstein) et au CSA. L’ANR est chargée de la gestion et de l’entretien du site.


Observations

La résurgence du « Sauerbrunnen » est de type puits artésien qui crève la couche d’argile. (Lœss) A cet endroit, la nappe phréatique rhénane affleure presque le sol. La couche de gravier qui la compose a environ 120 mètres d’épaisseur. La profondeur de l’eau dans la cuvette est maximale en son milieu et atteint 2,65 mètres. Après une période de tornade le niveau est au minimum 15-20 cm plus haut.  Cent mètres plus loin, vers le Nord, elle ne fait plus que 2,00 mètres. A quelques lieues du petit pont, la profondeur tombe à 1,40 mètres. Toutes ces profondeurs sont fonction de la hauteur fluctuante de la nappe phréatique donc di niveau de l’eau de la résurgence.

Nous avons aussi observé un trou de ragondin sur le bord du ruisseau. De la boue et des feuilles, restent accrochées à certains endroits dans les parties les plus larges et profondes du cours d’eau.

Le 28-02-1999. Environ 50 % de la surface des prairies autour du « Sauerbrunnen » est inondée et sous 5-25 cm d’eau. Cette eau se déverse tout le long du ruisseau dans le « Sauerbrunnen » dont le niveau est très haut mais qui ne déborde pas.

L’eau de la résurgence est parsemée de mousse en forme de petites éponges naturelles d’écume blanche. Ceci laisse supposer une pollution drainée par la crue. Sur les prairies inondées entre le petit pont du ruisseau de la source et celui de la route du Rhin, nagent deux cygnes et des centaines de mouettes volent et se reposent sur ces eaux.


Le 01-06-1999. L’herbe dans les près est fauchée. Le foin sèche au soleil. Sur la prairie ANR/CSA l’herbe n’est pas coupée comme prévu. Elle atteint 1,20-1,30 m de haut et est en pleine floraison. Un chemin tracé entre les hautes herbes par un promeneur mène au lieu central ou poussent les « Véroniques à longues feuilles » (Véronica longuifolia) Cette plante particulière a été redécouverte dans les années 1993-94 par un botaniste de l’Institut de Botanique de Strasbourg. Il est probable qu’elle est réapparue depuis que la non-fauche du regain a été décidée. Mesdames Irène Schultz et Winniger d’Erstein disent les avoir plantés il y fort longtemps avec le Docteur Schmidt. Ce dernier les aurait déplantés dans un champ du Ried menacé par la culture du mais.

Cette plante à larges feuilles comporte des fleurs d’un bleu clair en forme de hampe qui fleurissent en général en juin-juillet. On trouve cette plante rare à un autre endroit près de la courbe du ruisseau vers le pont. C’est une plante protégée, qu’il est interdit de cueillir.


Le 30-06-1999. La source est basse. Les herbes de la prairie du site sont très hautes, jusqu’à 1,50 m. Les « Véronica longuifolia » sont déjà en fin de floraison.

De nos jours, les fonds du Sauerbrunnen sont parsemés de bouquets de « Céleri d’eau ou Persil des Rivières » (Erectum Sium) qui n’était pas présent, d’après les observations de M. Seethaler président de l’ANR d’Erstein, dans les années 1972-1980. Cette plante n’est viable qu’en présence de nourriture adéquate qui, dans le cas précis sont des nitrates, largement présentes dans l’eau de nos jours.

L’analyse du sol aux alentours de la source a confirmé nos résultats sur l’eau. Là aussi le sol est actuel- lement légèrement alcalin. Son pH de 7,2-7,5 est pratiquement le même que celui de l’eau. Le pH du sol semble jouer un rôle important sur le pH de l’eau. Par notre méthode d’investigation la minéralisation totale est un dosage peu précis et la mesure était instable. Es-ce la seule explication pour que le sol près de la porte d’entrée du site est presque deux fois moins minéralisée que celui se trouvant tout près de la source ?


Le résultat des analyses

- La température de l’eau de la résurgence est très stable et est en moyenne de 11,3 ° Eté comme hiver la variation moyenne est de 2,1° alors qu’en même temps celle de l’air peut atteindre un écart de 18,6 °.

- Contrairement à l’adage ancré dans l’esprit de la population, le « Sauerbrunnen » n’est plus le « Puits acide » tel qu’il est décrit par l’histoire populaire. En effet son pH actuel est remarquablement stable et se situe entre 7,2 et 7,4 ce qui rend la résurgence très légèrement alcaline. La stabilité de son pH a été contrôlée par des mesures mensuelles sur plus de 2 ans ½. On peut dire qu’actuellement  cette résurgence ne mérite plus son nom de « Sauerbrunnen » (puits acide).

- Avec le potentiel rédox et le rH2 on tourne autour de la neutralité. L’eau n’est ni oxydée ni réductrice. Elle est autant de mois dans l’année légèrement réductrice qu’oxydante.

- En résistivité la moyenne est de 1253 ohms/cm3 à 25° Cela représente une minéralisation moyenne importante de 594 mg/l à 25° et une dureté totale de l’ordre de 35°4 ce qui dénomme une eau dure.  

- Le taux important de chlorures : 51 mg/l en moyenne est probablement la conséquence de la pollution de la nappe phréatique par les mines de potasse d’Alsace.

- Le taux des sulfates de 51,3 mg/l est important.

- Le taux des nitrates est de l’ordre de 27,6 mg/l ce qui est un peu plus de la moitié du maximum admis (50 mg/l) pour l’eau de boisson. Malgré tout c’est quand même un indicateur de pollution de la nappe phréatique. Ainsi il se développe dans l’eau de la source une flore aquatique nitrophile non dépendante du phosphore, le « Céleri d’eau ou Persil des Rivières » (Erectum Sium)

- Avec un taux de saturation en oxygène juste au-dessus des 50 % cela rend juste viable la faune aquatique. C’est le reflet d’une eau souterraine. Il est probable qu’au contact de l’air, ce taux est totalement différent et plus élevé à 100 mètres du point d’émergence.


Les jours particuliers

Les jours particuliers retenus ont été les équinoxes de printemps (21-03-1998 et 21-03-1999), d’automne (21-09-1998) et le solstice d’hiver (21-12-1998)


Nous étions intéressé de savoir si certains jours particuliers pouvaient avoir une influence sur les paramètres de l’eau de la source. Curieusement, nous avons trouvé des valeurs plus élevées que les valeurs normales mensuelles, en Rédox H, rH2 et quantification de Vincent le jour d’équinoxe de printemps le 21-03-1998. Par contre on ne constate aucun changement le jour d’équinoxe de printemps le 21-03-1999 et celui du solstice d’hiver le 21-12-1998, dont toutes les valeurs restent normales. Cela reflète la même situation constatée à la source du Mont Sainte Odile ces mêmes jours. Par contre, nous avons aussi une élévation plus importante que la moyenne des valeurs mensuelles le 21-09-1998, jour d’équinoxe d’automne, mais seulement sur un seul paramètre, la conductivité.


Que penser de toutes ces modifications ? Les paramètres de cette source sont-ils régulièrement et de façon normale tellement fluctuants ? Quelle est la réelle influence des phénomènes cosmiques et telluriques dans notre cas ? Alors que conclure ? On se trouve devant un phénomène curieux et inexplicable.


Particularités trouvées

Les paramètres réellement indépendants fluctuent d’une manière aléatoire dans le temps. Une seule exception : la coïncidence entre les deux lieux, « Sauerbrunnen » et « Mont Sainte Odile » le 31 mars 1999. La chute de la conductivité de l’eau des deux sources est brutale ce jour (ou élévation brutale de la résistivité).


Hypothèses

On ne présente plus Madame Jeanne Rousseau. Docteur en pharmacie, c’était la plus proche et ancienne collaboratrice de monsieur Louis Claude Vincent inventeur de la « Bioélectronique » qui porte aujourd’hui son nom.

L’ayant consultée, elle émet l’hypothèse suivante, celle d’un phénomène tellurique. En effet ce jour-là, le RENASS (Réseau National de Surveillance Sismique) de Strasbourg a enregistré à 0h51, 4h31 et 23h42, trois petits séismes de magnitude 1.8, 2.1 et 2.1 dont l’épicentre se trouve aux environs de F-68740 Nambsheim. Ce village se trouve à environ 56 km à vol d’oiseau des deux points d’eau. Bien que ces mini-tremblements de terre soient imperceptibles pour l’homme, Madame J. Rousseau penche sérieusement pour leur attribuer ce changement brutal de la conductivité-résistivité de l’eau. Ses nombreuses observations dans ce domaine lui permettent de dire qu’en général ce phénomène est aussi accompagné d’une modification du pH et du rH2, ce qui n’est pas notre cas. Mon ami le Dr. Didier Mauroy, vétérinaire de son état, qui travaille et fait de la recherche en B.E.V. a constaté le même phénomène ou seul le facteur conductivité-résistivité s’est modifié. Il s’agit du jour de l’éclipse solaire du 11-08-1999 vers 13 H sur le Bassin d’Arcachon, près de Bordeaux, à La Matte du Bouca à hauteur d’Andernos. Les mesures des jours entourant le phénomène en dehors de la période de l’éclipse solaire, étant toutes normales.


Une autre chercheuse que j’ai consulté, Madame Maria Thun, propose une explication complémentaire, celle du phénomène cosmique. C’est une spécialiste mondialement connue de la vie de la nature. Elle travaille sur l’influence de la météorologie et de la position des planètes sur la germination et la pousse des plantes en agriculture, jardinage, sylviculture et apiculture, tous en bio-dynamie. Le 1er mai 2001, à 7 H 15, elle m’a téléphoné les indications suivantes. Ce fameux 31 mars 1999 est un jour de pleine lune. La Lune était en opposition avec le Soleil et avec Jupiter. Le Soleil était en conjoncture avec Jupiter. Vers 13 H, on avait une constellation d’orage de Vénus vers Uranus. Pour elle, cette disposition planétaire peut avoir une influence sur l’eau, capable de modifier certains paramètres de cette dernière. De ce fait, elle rejoint donc Madame J. Rousseau pour donner une explication cosmo-tellurique au phénomène constaté.


Cette constatation d’un phénomène, soi-disant inexpliqué, me mène quand même à me poser la grande question : Quelles sont réellement les inter-réactions possibles entre les phénomènes cosmiques et telluriques ? Quelle est leur véritable influence sur la qualité physico-chimique de l’eau ? De nombreuses recherches pointues sont encore nécessaires pour élucider cet épineux problème.


En recherche scientifique on a le devoir d’être objectif et sans retenue. Il serait donc injuste et malhonnête de taire l’opinion de la science officielle. Madame Ch. Nicoli de l’EOST (Ecole et Observatoire des Sciences de la Terre) Université Louis Pasteur Strasbourg, m’a expliqué et communiqué des articles scientifiques qui tendent à prouver que les influences cosmos-telluriques ne sont vérifiables que dans environ 10 % des cas.


Finalement, je ne me permettrais pas de trancher définitivement et de prendre position dans un sens ou dans l’autre concernant ce curieux phénomène. Je confesse avoir un penchant crédule pour les explications et thèses soutenues par Mesdames Jeanne Rousseau et Maria Thun. La science officielle, dira quant à elle que, pour l’instant il n’existe aucune preuve ou certitude démontrée scientifiquement. L’avenir nous les fournira peut-être. Du moins, je le souhaite vivement. D’ici-là, faut-il pour autant conclure que nous sommes en face d’un phénomène difficilement explicable ?  


Conclusion

Il serait judicieux de continuer à faire au minimum un suivi régulier par des analyses mensuelles de la résurgence du « Sauerbrunnen » en y ajoutant des dosages de facteurs classiques, les principaux polluants chimiques toxiques, les nitrates… et complétés par des analyses bactériologiques. Mon souhait et espoir, voir d’éventuels bénévoles spécialisés dans le domaine de l’eau reprendre le flambeau et continuer à poursuivre mon travail d’analyses de la qualité de l’eau de cette précieuse résurgence de notre patrimoine écologique local.


Cette étude avait pour but de contrôler la qualité de l’eau actuelle du « Sauerbrunnen », résurgence unique dans la région et qui est d’un intérêt tout à fait particulier. Elle servira de base de données et de comparaison aux générations futures leur permettant de poursuivre mes recherches. En plus elle devrait attirer l’attention des générations actuelles sur les problèmes de pollutions des eaux déjà existantes.


Erstein, juin 2001.

    Mise à jour, octobre 2002.

    Richard HAAS

    3, Rue de Wissembourg

    67150 ERSTEIN


Du même auteur :

Au cœur de l’eau, l’eau ultra colloïdale et ses mystères

Richard Haas

Editions Bio-espace


Purifiez votre eau de table, la santé à 100 %

Nadette & Richard Haas

Editions Trajectoire


Comment purifier et revitaliser votre eau de table, guide pratique

Richard Haas

Editions Chariot d’Or


Soigner l’arthrose naturellement

Richard Haas

Editions Grancher


Traducteur principal du livre :

Der Schlüssel des Lebens

Franz Arnoul

Editions Asklepios Reichel Verlag, der Leuchter à D-St. Goar

Edition française

La clé du vivant, guérir par la thérapie biologique d’après le prof. Dr. Enderlein

Franz Arnoul

Editions Asklepios Reichel Verlag, der Leuchter à D-St. Goar


Biographie de l’auteur

Préparateur en pharmacie de formation Richard Haas a très vite compris que la pharmacie et la médecine académique ne détenaient pas toute la vérité. Après plus de 33 ans comme cadre technique et responsable de la préparation des solutés injectables aqueux en transfusion sanguine il a consacré tout son temps libre à se former aux méthodes et  thérapies complémentaires, le plus souvent en Allemagne pays des Heilpraktiker. Il a  ainsi touché à un large panel de différentes disciplines qu’il est ici impossible de tous les citer. Plus particulièrement il a expérimenté différentes méthodes en biorésonance, la radionique, la relation entre maladies et psychisme, la psychosomatique émotionnelle et énergétique, la lumière thérapeutique, la nutrition, les intolérances alimentaires de type IgG, plusieurs méthodes de relaxation, les fleurs de Bach, etc, etc.

C’est dans la recherche du domaine de l’eau qu’il s‘est le mieux exprimé. Il a successivement travaillé sur l’eau et son polymorphisme, l’eau ultra colloïdale, l’eau osmosée et fait des recherches en Bioélectronique de Vincent (B.E.V.) sur l’eau ou il a côtoyé les plus grands scientifiques de cette discipline et a été reconnu par ses pairs pour ses travaux. Il est également auteur de plusieurs ouvrages et conférencier.    

PRESENTATION du SITE ETUDE du LIEU PORTAIL ERSTEIN67














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L’étude complète sur le « Sauerbrunnen » peut être consultée ou empruntée à la Médiathèque d’Erstein,

ainsi que d’autres ouvrages du même auteur.

                            Les Archives Municipales d’Erstein possèdent également ce document.                

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